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Marché de l'emploi

7 des 10 qualifications jugées les plus pénuriques sont industrielles

Par Priscilla Gout • Publié le

L’industrie concentre la plupart des métiers qualifiés non-cadre en tension. Le secteur doit innover pour se relancer mais il peine à trouver des candidats, notamment sur certains métiers spécifiques.

Sept des dix qualifications non cadre les plus difficiles à trouver sont industrielles constate Randstad dans sa dernière enquête. Le spécialiste du recrutement note en effet que la France détruit des emplois et peine en même temps à recruter. En perte de vitesse, le secteur industriel doit en effet innover mais il ne dispose pas des qualifications nécessaires. Pour preuve, dans le Top des 10 qualifications non cadres en tension établi par Randstad, 7 appartiennent au secteur de l’industrie.

Trois métiers de l’industrie au Top 3 des qualifications en tension

Randstadindustrieagroalimentaire

Trois métiers de l’industrie trustent le Top 10 des qualifications en tension : fraiseur, tourneur et ajusteur-monteur. Le fraiseur doit faire preuve de minutie, travailler avec précision et avoir des compétences en géométrie. Le métier est accessible via le CAP, Bac Pro ou BTS en productique. Associé à l’industrie lourde, ce métier n’attire pas la jeune génération. Le tourneur a une formation similaire à celle du fraiseur. Il n’usine cependant pas les mêmes pièces. L’ajusteur monteur récupère, contrôle et assemble les pièces brutes usinées par le fraiseur ou le tourneur ou fabriquées par le soudeur. Il doit être méticuleux, ordonné et rigoureux. Le métier se décline sous deux formes : le travail en série et le travail sur prototypes. Il ne fait pas l’objet d’une formation propre mais il est possible d’y accéder par le biais d’un CAP, d’un Bac Pro ou d’un BTS MSMA.

Pourquoi un tel désamour ?

« Il existe un réel désamour des métiers industriels » analyse Laurent Duverger, manager des centres experts chez Randstad. « Ce désamour a plusieurs causes. Il se nourrit en premier lieu de l’image dégradée généralement associée aux métiers manuels, réputés durs, peu valorisants et mal rémunérés. Il pâtit également du discours ambiant sur le déclin de l’industrie, bien souvent ramené à la seule chronique des fermetures d’usine. Dans ce contexte, les filières de formation peinent à attirer les candidats. Ce qui pose un double problème. D’une part, compte tenu de la pyramide des âges, les métiers techniques vont voir davantage de salariés partir à la retraite que de nouvelles arrivées. Il y a donc un risque réel de déperdition de certaines compétences. D’autre part, le secteur est largement tourné vers l’innovation avec, à la clé, l’émergence de nouveaux métiers, comme les stratifieurs-drapeurs par exemple, dont l’apparition est liée à l’essor des matériaux composites. Si personne ne se forme à ces nouveaux métiers, notre industrie sera privée de savoir-faire essentiels à sa future compétitivité. »

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