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Marché de l'emploi

8 chiffres sur la vie professionnelle à Paris vs la province

Par Guirec Gombert | Publié le 21/07/2015

Salaires, loyers, temps de trajet, taux de chômage, fonctions et métiers… Quels sont les principaux écarts entre la capitale et le reste de la France ?

Salaire

Certains cabinets de recrutement parlent d’une différence de rémunération de l’ordre de 10 à 15% pour les salariés franciliens par rapport à ceux vivant en province quand l’Insee table plutôt sur un écart de 20 à 25%. Le revenu médian y est "supérieur de 19 % à celui des autres régions de la métropole, mais varie fortement selon les départements. En Seine-Saint-Denis, il est même inférieur de 19 % à celui de province", précise l'Insee. Vivre à Paris intra-muros n’offre en revanche que peu de différences de salaires avec les Franciliens. Les THS, ou très hauts salaires selon l’Insee, se concentrent également en Ile-de-France. Près de 66% des happy-few, c’est-à-dire ceux percevant un salaire annuel moyen minimum de 215 600 euros, sont concentrés en Ile-de-France.

Coût de la vie

En 2008, l’Insee révélait que l’écart de coût de la vie entre Paris et la province était de l’ordre de 13%. Un écart qui s’explique essentiellement par le prix des loyers, supérieur de 50% pour les Franciliens. Les produits alimentaires aussi coûtent plus cher, en moyenne de 6% par rapport à la province. Pour l’habillement aussi, les prix sont plus chers à Paris : environ 10% de plus que dans le reste de la métropole.

Impôts

Corolaire du revenu, les impôts. Concernant les salaires moyens en province et en Ile-de-France, les différences sont assez importantes : 25 552 pour les habitants en régions contre 32 786 euros à Paris et ses alentours, toujours selon l'Institut de la statistique. Ainsi, les impôts des premiers s’élèvent en moyenne à 2 951 euros contre 4 957 euros pour les seconds. En revanche, pour les Français s’acquittant de l’impôt sur la fortune, les différences sont moins flagrantes : le patrimoine des Franciliens s’élève à 2 416 098 euros, contre 2 411 773 euros en province. Soit un montant dû au titre de l’ISF de respectivement 9 685 et 9 596 euros.

CSP (catégorie socio-professionnelle)

Sans surprise, révèle l'Insee, la part des agriculteurs exploitants est faible en Ile-de-France : elle représente toutefois 1,4% des actifs contre une moyenne nationale de 6,5%. A l’inverse, les cadres et professions intellectuelles totalisent 20,1% des emplois franciliens quand cette CSP n’est que de 9,3% en province. Les professions intermédiaires sont les plus importantes : 28,3% en Ile-de-France et 22,1% en province. La part des ouvriers s’élève à 17,3% pour la capitale et ses environs contre 27,4% en régions.

Chômage

L’Ile-de-France a toujours été une région particulièrement dynamique. Cela se ressent naturellement sur son taux de chômage, inférieur à celui du reste de la France. Du 1er trimestre 2014 au 1er trimestre 2015, il a varié de 8,7% de la population active à 8,8%. En métropole, le taux de chômage a progressé dans le même temps de 0,2 point, passant de 9,8 à 10%.

Temps de trajet

En province comme en Ile-de-France, les distances pour se rendre au bureau sont proches : environ 11 kilomètres. Mais les trajets sont bien plus longs à Paris et autour qu’en régions. Il faut en moyenne 34 minutes aux habitants d’Ile-de-France pour faire le trajet domicile-travail, soit deux fois plus de temps que dans le reste de la France. Autre différence Paris-province : le recours à la marche à pieds et l’utilisation des deux-roues sont bien plus importants en Ile-de-France qu’en régions où la voiture reste le moyen de transport privilégié.

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Bassin d’emplois et attractivité

Avec ses 6 millions de travailleurs, l’Ile-de-France est le premier bassin d’emplois français, loin devant Rhône-Alpes (2,7 millions). Cette région capte ainsi près de 25% des actifs de l’Hexagone. Mais demain, les choses pourraient changer. Les principales métropoles françaises ont de plus en plus d’arguments pour séduire les Franciliens lassés des longs trajets, de la pollution ou encore des prix de l’immobilier. Dans une étude l’Insee détaille ainsi qu’aujourd’hui, le nombre de départs de l’Ile-de-France vers la province est supérieur à celui des arrivées. Chaque année, 200 000 Franciliens quitteraient la région. Un phénomène qui a un nom : le régiontropisme. Lyon, Lille, Nantes, entre autres, sont les grandes gagnantes de ce « retour à la terre ».

Tourisme

83 millions de touristes étrangers, 134 milliards d’euros dépensés par les touristes français et étrangers… Ce secteur pèse fortement dans l’économie et l’emploi hexagonal. Plusieurs régions sont les grandes gagnantes : l’Ile-de-France en tête avec 38,8 milliards d’euros de consommation touristique, quasiment autant que Rhône-Alpes (17,3 M€) et PACA (18,1M€) réunies qui arrivent en deuxième et troisième position. Pour autant, le tourisme représente peu dans le PIB francilien : seulement 6,5% de son économie quand cela vaut un tiers du PIB corse… En tout, le tourisme représente en France près d’un million d’emplois et 7,3% du PIB national, on comprend mieux pourquoi le gouvernement en fait un axe de priorité.

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