Brexit : Paris tente de récupérer 30 000 emplois de la City

Le 6 février dernier, une délégation de plusieurs hauts responsables de Paris et de la région Ile-de-France ont discuté du futur de la City de Londres lors d’une conférence de presse. Parmi eux, Jean-Louis Missika, adjoint à la Mairie de Paris, Valérie Pécresse, présidente du Conseil régional d'Ile-de-France et Gérard Mestrallet, président du groupe de lobby de la finance parisienne Europlace ont exprimé leur volonté de se battre pour récupérer les emplois menacés par le Brexit.

La carte de la séduction est sortie

Pour les convaincre, ils se sont montrés plus unis que jamais, faisant valoir les qualités de la ville, à savoir ses nombreuses infrastructures et avec son cœur économique de La Défense. A ce sujet, Paris Europlace a rappelé la présence en France de toutes les plus grandes banques du monde. Gérard Mestrallet, président de l'association Paris Europlace a déclaré à l’AFP : "Le Brexit pose des problèmes mais nous sommes là pour aider à les résoudre. Nous sommes là pour offrir des solutions. Il y a 20 ou 30 000 salariés de la City potentiellement concernés et je me bats pour qu'ils viennent chez nous". Ils ont en effet essayé de convaincre 80 responsables d'importants groupes financiers, que ce soient des banques, des gérants d'actifs ou des fonds d'investissement.

Rien de concret pour le moment

A la fin de l'échange, la plupart des groupes bancaires de la City ont dit vouloir prendre le temps de réfléchir sur le fait de déplacer certaines de leurs activités et de leurs emplois à Paris, tandis que la banque HSBC vient d'annoncer que 1000 de ses emplois pourraient être transférés dans la capitale. En compétition avec Francfort, Luxembourg, Amsterdam et Dublin, Paris compte bien continuer son opération séduction en allant à la rencontre des grands groupes financiers à travers le monde.

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