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Marché de l'emploi

Les jeunes diplômés trouvent un emploi plus tard mais plus rapidement

Par Rozenn Perrichot • Publié le • Modifié le

De nombreux jeunes sont aujourd’hui désavantagés dans l’acquisition de droits au chômage ou à la retraite et dans l’accès aux avantages liés à l’ancienneté dans l’entreprise selon la dernière étude de France Stratégie relayée par l’AFP. La raison ? Les difficultés qu’ils rencontrent pour accéder à un emploi stable.

Les jeunes diplômés trouvent un emploi plus tard mais plus rapidement

L’âge d’entrée sur le marché du travail a eu tendance à reculer. Pour les personnes nées en 1946, près de 70% avaient validé une première année complète au titre de la retraite avant leurs 22 ans. Pour celles nées en 1974, ce pourcentage est tombé à 40 %. Une génération dont seules 7 personnes sur 10 étaient entrées dans l’emploi avant 26 ans. Cependant, la tendance s’est légèrement inversée. En effet, si l’on regarde les jeunes nés en 1982, la première année de validation complète se situe pour près de 80% avant 26 ans. S’il est tardif, l’accès à l’emploi n’est pas forcément long après les études. Pour les jeunes sortis du système éducatif en 2010, 75% ont accédé à leur premier emploi en moins de six mois.

65% des premiers emplois sont précaires

En revanche, l’accès direct à un emploi à durée indéterminée (EDI) n’a bénéficié qu’à 30% des jeunes diplômés de 2010. Pour 37%, l’accès à un EDI a pris entre un et 12 mois et pour 33% cela a pris plus de 12 mois. Après trois ans de vie active, ce sont toujours 34% des intéressés qui sont en emploi à durée déterminée (EDD). Un taux qui augmente puisqu'ils n’étaient que de 29% pour la cohorte de 2001. Aujourd’hui, environ 65% des premiers emplois sont précaires (CDD, intérim, contrats aidés). Et pour beaucoup de jeunes, le stage devient un passage obligé, voire récurrent. En 2012, ils étaient 1,6 million de stagiaires par an contre 600 000 en 2006.

Les moins diplômés changent davantage d'employeurs et de régions

L’étude révèle également qu’après trois ans d’activité, 41% des diplômés de 2010 n’avaient connu qu’un seul employeur et la moitié en avait connu au moins deux. Pour ces multi-employeurs, un tiers des jeunes concernés avaient travaillé hors de leur région de formation. Des mobilités externes qui concernent assez peu les salariés en CDI et se concentrent surtout chez les jeunes les plus vulnérables, à savoir les jeunes sans qualification et ceux qui occupent des CDD. Toutefois, ces mobilités impliquant un changement d’employeur ont souvent un impact favorable sur l’évolution du revenu. Néanmoins, cette réalité se vérifie surtout à partir du niveau Bac et plus encore pour les Bac + 3/4 et Bac + 5. L’avantage salarial lié à une mobilité externe s’efface presque entièrement lorsque la personne n’a aucun diplôme.

« Un jour cotisé = un jour indemnisé » : un mauvais calcul

Aujourd’hui, 36% des bénéficiaires des allocations chômage ont moins de 30 ans. Le système de protection sociale français étant lié à l’exercice d’une activité professionnelle, il est défavorable aux jeunes qui n’accèdent pas rapidement à un emploi durable. En d’autres termes, les jeunes sont moins couverts par l’assurance chômage, et bénéficient de durées d’indemnisation plus courtes avec des droits dont le montant est moins élevé. Le principe « un jour cotisé = un jour indemnisé » limite la durée d’indemnisation à la durée des contrats. Et en fin de droits, peu de jeunes accèdent à l’ASS (allocation de solidarité spécifique), réservée aux personnes justifiant de 5 ans d’activité dans les 10 dernières années. De plus, pour les moins de 25 ans, la prise en charge au titre du RSA reste exceptionnelle.

Une retraite qui s’éloigne

Le constat est le même pour les droits à la retraite. L’arrivée tardive dans l’emploi et la précarité entraînent une diminution du nombre de trimestres validés par les jeunes. Ainsi, le nombre potentiel de ceux qui devront travailler jusqu’à l’âge d’annulation de la décote pour bénéficier d’une retraite à taux plein augmente. En outre, les faibles revenus tirés des activités précaires pèsent sur le montant potentiel des futures pensions.

Néanmoins, le rapport retient quelques évolutions favorables aux jeunes : les conditions de validation des trimestres ont été assouplies, notamment pour les chômeurs non indemnisés, les apprentis, les stagiaires et les temps partiels.

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