Le contrôle renforcé des chômeurs débute ce matin

Accompagnement, contrôle, sanction. Depuis lundi, 200 agents de Pôle emploi vérifient que les inscrits sont en recherche active d’un job. Plus qu’une vérification, les chômeurs seront aussi aidés afin de les remobiliser dans leurs démarches. Trois régions (Franche-Comté, Poitou-Charentes et Provence-Alpes-Côte d'Azur) expérimentent ce nouveau dispositif avant sa généralisation à l’ensemble du territoire mi-novembre. Selon L’Express, le dispositif a toutefois pris du retard, sur les 200 agents prévus, 15 seulement sont opérationnels.

Quels contrôles sont prévus ?

Le suivi des chômeurs comptera trois étapes. La première : vérifier les démarches des demandeurs d’emploi. En cas de problème, il demande des pièces complémentaires. Ensuite, à défaut de renseignements pertinents, le demandeur d’emploi pourra être suspendu 15 jours et en cas de récidive jusqu’à six mois. Suffisant pour lutter contre le chômage ? Selon le gouvernement, les précédents tests ont montré que dans les 3 régions tests, 50% des chômeurs en Franche-Comté (seulement 20% en Paca) par exemple ne recherchaient pas activement un emploi. Par souci de santé, de logement ou d’âge. Ce dispositif les aurait également incité à trouver un emploi.

Qui sera contrôlé ?

Tout le monde pourra voir son dossier vérifié par Pôle emploi. Même ceux qui ne bénéficient pas d’une indemnisation. Si 50% des dossiers seront choisis aléatoirement, l’autre moitié correspondra à un ciblage particulier. Dans ce cas, les chômeurs recherchant un emploi dans les métiers en tension (hôtellerie, métiers de bouche, bâtiment, etc.). Seront aussi concernés les chômeurs de longue durée. L’objectif : vérifier 180 000 chômeurs chaque année.