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Ile-de-France : 2 salariés sur 3 satisfaits de leur qualité de vie au travail

Par Gaëtan Briand | Publié le 15/09/2016 - Mis à jour le 22/11/2016

Selon une étude de Malakoff Médéric portant sur la santé et la qualité de vie des salariés en Ile-de-France, les deux tiers des salariés franciliens estiment que leur qualité de vie au travail est "bonne". Un constat inattendu que l'on vous détaille.

Le constat est clair : 86 % des salariés franciliens estiment que leur région est dynamique, et 69 % pensent qu'il y fait bon vivre. Ils sont jusqu'à 26% à juger leur qualité de vie au travail très bonne.

Pour les employés d'Ile-de-France, la qualité de vie au travail dépend avant tout de quatre facteurs essentiels :

  • L'ambiance et les relations professionnelles (51%).
  • La rémunération (39 %).
  • La reconnaissance (38%).
  • La conciliation vie pro/vie perso (38%).

malakof

Un constat à nuancer

Si la qualité de la vie au travail est globalement jugée positive, il faut néanmoins souligner qu’elle se dégrade, et qu’elle reste en deçà du niveau national. En effet, le pourcentage de salariés à estimer la qualité de la vie au travail très bonne a chuté de 6 point en un an. De plus, elle est de 4 points inférieure à la moyenne nationale. Cette dégradation s’explique par plusieurs facteurs, parmi lesquels :

    • Des difficultés à concilier vie professionnelle et vie personnelle : quatre franciliens sur dix déclarent rencontrer ce problème contre 36% au niveau national. Un constat encore plus frappant chez les jeunes actifs âgés de 30 et 39 ans (un salarié sur deux est concerné).
    • Un manque de reconnaissance professionnelle : ce problème touche un salarié francilien sur quatre, et plus d’un ouvrier sur deux.
    • L'absence d’autonomie : ils ne sont plus qu'un salarié francilien sur cinq (contre 1/3 en 2010) à estimer avoir encore la possibilité de prendre des décisions dans leur travail.
    • L'accélération du rythme de travail : 43% des sondés ressentent cette accélération.

> Les chances d’ascension sociale sont plus élevées en Ile-de-France

Et la vie parisienne dans tout ça ?

Métro, boulot, dodo, le crédo est archi connu, mais il semble bien être la base des différences d'appréciations entre les salariés franciliens et les salariés en province. Ainsi, pour 57% de salariés d'Ile-de-France, la durée moyenne des migrations pendulaires dépasse les 60 minutes, alors qu'elle concerne moins d'un travailleur sur trois au niveau national. De la même manière, ils sont 56% à utiliser les transports en commun en région parisienne, contre seulement un salarié sur cinq dans le reste de l'hexagone. Cette contrainte de transports à des conséquences professionnelles puisque les salariés ayant plus d'une heure de trajet entre leur domicile et leur lieu de travail sont aussi 27% plus nombreux à avoir posé au moins une journée d'absence non prévue durant l'année.

D'autre part, seuls 45 % pour des employés en Ile-de-France estiment dormir suffisamment, alors qu'ils sont un peu plus de la moitié dans le reste de la France. Pour un quart d'entre eux, ces troubles du sommeil affectent leur productivité au travail.

De quoi expliquer la différence de bien-être entre provinciaux et franciliens. Ces derniers sont 69% à penser qu'il fait bon vivre dans leur région, alors que la moyenne nationale est de 82% !

> 8 chiffres sur la vie professionnelle à Paris vs la province

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