Marché de l'emploi

Près de 5 000 postes de médecins à pourvoir en France

Par • Publié le 11 juillet 2013 à 14:26 • Modifié le 9 avril 2015

En mai 2013, la France comptait 4 688 postes de médecins - généralistes et spécialistes - à pourvoir, un chiffre en hausse de 4,2 % par rapport au mois de mars. Cette estimation du premier baromètre Appel Médical Search donne la mesure de la pénurie frappant les professions médicales. Mais ce n'est pas le seul métier de la santé en situation de pénurie.

Au rang des métiers de la santé les plus recherchés, les médecins généralistes font très logiquement la course en tête, avec 2 200 offres d'emploi. Derrière, les anesthésistes, les gérontologues et les urgentistes se hissent en tête des spécialités les plus demandées par les établissements de santé. Ce sont cependant les offres d'emploi de radiologues qui affichent la plus forte progression sur la période considérée : elles enregistrent une hausse de 27,3% entre mai et mars 2013, loin devant les ophtalmologues (+18,4 %) et les chirurgiens (+8,9 %). Tels sont les principaux résultats du premier baromètre Appel Médical Search des offres d'emploi médicales, basé sur l'analyse de plus de 4 500 offres d'emploi médicales recensées sur les dix sites d'emploi spécialisés les plus significatifs.

Conséquences graves sur la chaîne de soins

Cette pénurie pose aussi des problèmes dans le fonctionnement même de notre système de santé. D'après Christophe Bougeard, directeur général d'Appel Médical, "la photographie des professions les plus recherchées révèle l'équation financière à laquelle sont confrontés les établissements de santé. Ainsi, le fait que les anesthésistes et les urgentistes figurent dans le Top 3 des spécialités les plus demandées s'explique par leur responsabilité particulière dans la chaîne de soins. L'absence d'anesthésistes entrave le fonctionnement normal des blocs opératoires avec, à la clé, des conséquences financières non négligeables pour les établissements de santé. Concernant les urgentistes, ils sont indispensables au maintien des services d'urgence, que les établissements souhaitent justement conserver afin d'assurer un bon taux d'occupation de leurs différents services (médecine, pédiatrie, chirurgie, etc.) ".

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