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Vers une hausse des salaires en 2015 ?

Par Flavien Chantrel | Publié le 11/05/2015

La reprise économique incite les salariés à chercher de nouvelles opportunités professionnelles. Pour garder leurs talents, les entreprises devront mettre la main à la poche, estime une étude du cabinet Robert Half.

Un saut de puce plutôt qu'un bond. Selon la dernière étude menée par le cabinet Robert Half, les salariés français peuvent s'attendre cette année à une légère hausse de leur salaire. Ainsi, 34,5% des DRH interrogés seraient enclins à verser une augmentation à leurs employés et 24,5% d'entre eux à augmenter les primes et bonus des équipes. La tendance reste pourtant à la prudence : près de 66% des DRH continueront leur pratique salariale, en recul par rapport à 2014 (78%).

"Les signes de reprise économique et l'émergence de nouvelles opportunités sur le marché de l'emploi encouragent de plus en plus de salariés à se mettre en quête de nouveaux défis, précise Olivier Gélis, Directeur de Robert Half. Dans ce contexte et alors que de nombreuses études font écho du moral mitigé des cadres, les entreprises ont aujourd'hui compris que les hausses de salaire constituaient un axe crucial de leur politique de rétention des meilleurs collaborateurs". Un moyen de fidélisation bien venu alors que plus de la moitié des salariés se disent prêt à quitter leur entreprise. La première cause de leur infidélité : la rémunération justement...

Quelles qualités pour être augmentées ?

Plusieurs facteurs seront pris en compte par les entreprises pour mener leur politique salariale. Les salariés qui auront de plus fortes chances d'obtenir une augmentation devront maîtriser des compétences techniques et pouvoir mesurer leurs résultats (48,5%), démontrer une volonté d'apprendre et/ou d'évoluer (36%) mais aussi faire preuve de professionnalisme et d'un goût pour le travail d'équipe (35,5%).

D'autres facteurs suivent, parmi lesquels le temps écoule depuis la dernière augmentation (22,5%), la présence dans l'entreprise (20,5%) ou encore le risque de voir le salarié partir chez un concurrent (15,5%). La motivation arrive en dernière position (11%). Les salariés ne devront pas seulement prétendre être motivés mais le démontrer.

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