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Marché de l'emploi

Immobilier : des prix 40% plus bas de l’autre côté du périph'

Par Adélaïde Haslé • Publié le

Quartiers à la mode, arrondissements encore abordables… Malgré des prix qui restent chers, les taux baissent à nouveau. C’est donc toujours le moment d’acheter à Paris ! Et c’est encore plus intéressant en banlieue. Revue de détail avec Maître Thierry Delesalle, notaire à Paris.

Immobilier : des prix 40% plus bas de l’autre côté du périph'

Paris est magique. C’est sans doute pour cela que les parisiens l’aiment tant. Architecture d’exception, offre culturelle riche et opportunités professionnelles multiples, la ville attire. Mais vivre à Paris coûte cher, acheter un appartement Intra-Muros encore plus si l’on en croit les derniers chiffres de la Chambre des Notaires Paris Ile-de-France.

Le centre névralgique reste inabordable

Quels sont les quartiers les plus prisés ? Sans surprise, il s’agit toujours des sept premiers arrondissements, « le cœur de Paris, son centre névralgique avec ses lieux culturels et ses commerces ainsi que ses beaux restaurants », explique Maître Thierry Delesalle. Ainsi, il vous faudra compter jusqu’à plus de 13 000 euros le m2 pour un appartement ancien dans le très chic 6ème arrondissement et un peu moins de 12 000 euros le m2 dans le premier arrondissement. Mais comment expliquer une telle flambée des prix ? Peut-on parler d’un effet Airbnb ? « Non, selon Maître Thierry Delesalle. La location de son logement via cette plateforme paye les vacances, tout au plus une petite partie de l’emprunt bancaire, mais on ne peut pas expliquer ces prix par un effet Airbnb ». Pour lui, l’explication est simple, il y a plus de demandes que d’offres, résultat : les prix flambent. « La pierre reste une valeur refuge assez forte et les taux sont bas donc nous avons plus d’acquéreurs que de vendeurs », continue le notaire.

Des acquéreurs plus jeunes

A Paris, quand on est jeune salarié, c’est toujours mission impossible. Si l’âge moyen des acquéreurs a baissé, il est toujours à 41 ans en moyenne, ce qui en dit long sur l’état du marché parisien : « C’est une bonne chose que les acquéreurs soient un peu plus jeunes, ça prouve qu’ils pensent plus tôt à investir. Mais acheter avant 40 ans est difficile ici », explique Maître Delesalle.

Des opportunités intéressantes dans des quartiers moins prisés

Selon lui, il reste des opportunités intéressantes dans les trois arrondissements suivants : 18,19 et 20ème. Mais attention : « Il s’agit de quartiers jeunes donc vivants qui se boboïsent assez vite et cela entraîne, de fait, une augmentation des prix ». Comptez 8 000 euros en moyenne le m2 dans ces quartiers. Des affaires restent à faire dans le 12ème arrondissement, moins réputé. Le quartier Picpus par exemple dans le sud-est est quelque peu boudé par les acheteurs potentiels : transports moins accessibles, écoles éloignées, manque d’accessibilité aux commerces… Autant de mauvais points qui n’attirent pas les Parisiens.

Franchir le périphérique pour trouver des prix abordables

Si dans la capitale, le prix moyen d’un appartement est de 8 940 euros le m2 (pour un appartement dans l’ancien), les prix en Ile-de-France sont beaucoup plus abordables : 5 740 euros le m2. Pour Maître Delesalle, cette différence de prix s’explique par un effet périph’ : « Les prix des appartements chutent de plus de 40% lorsqu’on passe des quartiers de Paris jouxtant le périphérique, les Batignolles par exemple, aux communes situées juste de l’autre côté comme Clichy ou Saint-Ouen. Il y a vraiment un effet psychologique dans la tête des acheteurs parisiens entre être à Paris et juste en dehors. Passé le périph’, ce n’est plus Paris ». Et c’est le même phénomène au sud de la capitale avec une grande différence de prix entre le 14ème et le 13ème arrondissement et les communes limitrophes comme Gentilly ou Ivry-sur-Seine. Ce qui n’est pas le cas du très chic ouest parisien : à Neuilly-sur-Seine, qu’on appelle le 21ème arrondissement, on atteint 9 280 euros le m2 soit 5% de plus que le quartier des Ternes qui lui est accolé Intra-Muros.  A l’Est aussi, les différences de prix sont moindres de part et d’autre du périphérique. Ainsi, les prix de Vincennes, par exemple, tournent autour de 7 520 euros le m2 contre 6 820 euros dans les quartiers Charonne et Bel Air. Pour faire de bonnes affaires immobilières, c’est donc en banlieue qu’il faut désormais se rendre.

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