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Refonte du périph' de Paris : vers une révolution pour les salariés franciliens

Par Adélaïde Haslé | Publié le 02/05/2019

Un rapport qui devrait être remis à Anne Hidalgo le 21 mai prochain préconise de réduire à 50 km/h la vitesse autorisée sur le périphérique parisien. Une réduction du nombre de voies est aussi envisagée.

La commission d’élus parisiens chargée de réfléchir à l’avenir du périph’ a finalisé son rapport. Celui-ci comprend des mesures qui vont révolutionner la vie des parisiens comme la limitation à 50 km/h ou la création d'une voie réservée au covoiturage.

Un quart des déplacements parisiens

Parmi les autres mesures recommandées, une refonte en profondeur de cette route représentant un quart des déplacements parisiens. L'idée générale est de changer cette "autoroute" située à 5 kilomètre du centre de Paris en boulevard urbain. Cette baisse de la limitation devrait, selon les auteurs du rapport, permettre "d'améliorer la fluidité du trafic". Le document suggère également de réduire la vitesse sur les autoroutes et voies rapides qui ceinturent Paris. "Souvent congestionnés, l’A86, les tronçons de l’A1, l’A103, l’A4, l’A6, l’A13, l’A14 doivent passer à 70 km/h", selon la rédaction du Parisien qui a pu se procurer le rapport.

Une voie réservée au covoiturage

Sur ce nouveau périphérique, une voie serait réservée pour les transports en commun, les usagers du covoiturage, et aux véhicules "propres". Une autre voie serait tout simplement supprimée, afin, notamment, de gagner de la place et y installer un espace remis en pleine terre. Le périph' serait également, selon les recommandations du rapport, interdit aux poids lourds de plus de 3,5 T en transit en région parisienne, comme c'est actuellement le cas dans les rues de Paris. Le contournement de Paris ne se ferait que par l’A86.

Des mesures mises en oeuvre entre 2020 et 2030

Invité sur France Info, David Belliard, président du groupe EELV au Conseil de Paris, affirme que  la transformation du périphérique est urgente. Il évoque ainsi en premier lieu une problématique de santé publique : "Le périphérique, plaide-t-il, c'est énormément de bruit et énormément de pollution, notamment pour les riverains et ceux qui habitent aux alentours, qui sont les premiers impactés par la pollution aux particules fines." "Vous avez une question climatique, poursuit l'élu, une question environnementale importante. Les métropoles sont confrontées à cette question et Paris ne fait pas exception." Ces mesures, si elles sont acceptées, pourraient être mises en œuvre entre 2020 et 2030. Le périphérique compte à lui seul un quart des déplacements parisiens. Cela représente environ 1,2 million de véhicules par jours.

(GettyImages/Olrat).

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