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Il fait bon travailler dans la French Tech parisienne !

Par Juliette Pignol | Publié le 12/06/2017

Depuis 2014, SFL et l’Ifop réalisent le Baromètre Paris Workplace annuel dans le but d’évaluer la satisfaction des salariés franciliens de la French Tech. Cette enquête est la plus importante de son périmètre avec les témoignages de plus de 3000 salariés dans tous les secteurs, dont 1000 salariés de la Tech. Cette année, on retrouve parmi les interrogés : Criteo, Meeticgroup ou encore MonDocteur…

Les salariés de la French Tech sont-ils plus heureux que les autres au bureau ? Réponse positive du directeur général de Scocité Foncière Lyonnaise (SFL), Dimitri Boulte, pour qui les sociétés de la French Tech offrent plus d’avantages et de services que les autres. « Elles proposent à leurs salariés une expérience sociale et humaine dont le bureau est le catalyseur ».

D'après les résultats du Baromètre Paris Workplace, la French Tech possède d'autres particularités bien identifiées, offrant un mélange étonnant entre culture française et anglo-saxonne. On constate notamment un attachement particulier à des horaires tardives (le matin comme le soir) et une nette préférence pour les locaux situés dans des quartiers populaires…

  • On travaille mieux dans la French Tech qu’ailleurs

Les salariés de la French Tech évaluent leur bien-être au travail à 7,97/10 contre 6,5/10 pour la population générale. Ils sont également moins stressés que les autres : 25 % le sont souvent contre 38 % des autres interrogés. Leurs bureaux sont, à 86 %, une source de fierté, contre 54% pour les autres.

  • Des bureaux pour attirer les talents

Ce sont ces entreprises de la French Tech qui définissent les normes de demain , elles sont à la fois des vitrines pour leurs clients et des exemples à suivre pour leurs concurrents.  56 % de leurs salariés ont avoué que « les bureaux ont été pour eux un élément important dans le choix de rejoindre leur entreprise ».

Cependant, qui dit "French Tech" dit souvent "start-ups", et donc implique un court passage professionnel dans la même entreprise. Seulement 17 % des salariés de la French Tech s’imaginent rester plus de 5 ans dans leur entreprise actuelle, contre 30 % de la population générale. « Cela démontre l’enjeu colossal que représente la rétention des talents. La réponse doit être à la hauteur : les Tech n’ont pour ainsi dire pas d’autre choix que d’investir dans des bureaux hyper-attractifs » explique Aude Grant, Directrice générale adjointe Asset management et Investissement SFL.

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  • Le temps de trajet est le critère le plus important de l’environnement de travail

Par rapport à la population générale, les salariés de la French Tech gagnent 22 minutes de trajet par jour, soit 10 jours de travail par. Ceux qui ont moins de 40 minutes de trajet affichent des notes de bien-être record.

Marine Crovella, Directrice des ressources humaines chez Younited Credit confirme : « j’ai poussé pour choisir des locaux dans le centre de Paris, car je dois recruter 50 à 70 personnes par an. Je vois la différence maintenant que nous avons déménagé. Avant, on cachait presque notre adresse et ça nous desservait quand les candidats voyaient que nous étions au-delà du périphérique. Maintenant, c’est devenu un argument dont nous sommes fiers.»

  • Les salariés de la tech exigent un lieu de travail hyper-central

Philippe Perello de Knight Frank confirme : « la proximité géographique entre les Tech est capitale. On retrouve à l’echelle du quartier l’effet cluster » ( le rassemblement de plusieurs entreprises, petites et grandes).

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  • Le bureau comme territoire

Pour les salariés de la French Tech, la distinction vie professionnelle et vie privée est dépassée. 82 % d’entre eux estiment que leur bureau est un lieu de travail mais aussi un lieu de vie où ils aiment passer du temps.

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Chez Drivy, des tournois FIFA ou Guitar Hero sont improvisés en salle de réunion en fin de journée quand chez MonDocteur les locaux ont été aménagés de sorte que les salariés se sentent comme à la maison.

81 % des salariés de la French Tech déjeunent avec leurs collègues et 69 % prennent régulièrement des verres entre eux. Une tradition partagée par les londoniens également (ils sont 70 % à sortir avec d’autres salariés de leur entreprise).

  • Dans la French Tech, le projet collectif et la culture d’entreprise s’incarnent dans les bureaux

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  • Les bureaux ne sont pas faits pour travailler…mais pour travailler ensemble

Ils sont maintenant pensés pour être un catalyseur de l’intelligence collective. Tout est conçu pour rendre fluide la circulation d’informations, rendre les déménagements hyper simples pour encourager les salariés à choisir leur propre lieu de travail et se l’approprier. 68 % des salariés de la French Tech avouent travailler très souvent ensemble contre 39 % de la population générale. Seulement 1 % d’entre eux travaillent aujourd’hui dans un bureau individuel fermé. 63 % de leurs dirigeants montrent l’exemple et travaillent dans un bureau ouvert contre 14 % dans les autres sociétés.

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  • Le profil type du salarié French Tech

Il arrive à 9h27 en moyenne contre 8h56 pour la population générale. Concernant le dress code, 55 % considèrent que l’apparence vestimentaire n’est pas quelque chose d’important, contre 22 % pour les autres. Il est masculin à 63 % contre 55 % dans la population générale. 74 % ont moins de 35 ans contre 36 % dans la population générale.

Enfin, 85 % d’entre eux avouent rire très régulièrement au travail contre 63 % pour les autres… La french Tech, bonne humeur garantie !

> Chiffres-clés de la région Ile-de-France (2017)

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